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Tunisie: Le CFJ condamne la détention de l’avocat Ahmed Souab et réclame sa libération immédiate et le respect de ses droits légaux   

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Le Comité pour la Justice (CFJ) a documenté la détention de l’ancien juge et avocat Ahmed Souab par les autorités tunisiennes. Cela est survenu après une déclaration qu’il avait faite le 19 avril 2025, à l’extérieur du siège de l’Ordre des avocats de Tunis, dans laquelle il critiquait des irrégularités entourant l’affaire du « complot contre la sécurité de l’État ».

Par la suite, le 21 avril 2025, les forces de sécurité tunisiennes ont mené des perquisitions au domicile de Souab ainsi qu’au domicile de son fils, Saib. Lors de ces perquisitions, Souab a été arrêté avec son fils, sans être autorisé à contacter un avocat ou à exercer son droit à la défense. Son fils a été détenu pendant trois heures, durant lesquelles des téléphones personnels appartenant à lui et à sa mère ont été confisqués, ainsi qu’un ordinateur familial.

Immédiatement après son arrestation, Souab a été transféré au Pôle judiciaire antiterroriste pour enquête, sur la base d’une interprétation erronée de ses déclarations, publiées dans une vidéo. Ces remarques étaient critiques envers les violations enregistrées lors des procès liés au terrorisme mais ont été délibérément mal interprétées pour servir de charges contre lui.

Pour sa part, le CFJ affirme que cette approche reflète la poursuite de l’utilisation abusive des lois antiterroristes comme outil pour réprimer les opposants et les défenseurs des droits humains en Tunisie, exacerbant les tensions au sein du paysage juridique et des droits humains.

Le CFJ rejette fermement ces pratiques, qui visent à saper l’indépendance judiciaire, le droit à la défense et la liberté d’expression. Le comité demande la libération immédiate et inconditionnelle de Souab et garantit qu’il jouisse de tous ses droits légaux, y compris le droit à la défense et la communication avec son équipe juridique.

Le CFJ appelle également à mettre fin à la cible de ses proches, soulignant l’importance de respecter la vie privée et d’éviter l’extension des violations pour inclure des individus non impliqués légalement.

De plus, le CFJ met en garde contre les dangers de telles politiques sur l’indépendance judiciaire et la liberté d’expression en Tunisie. Le comité insiste sur le fait que la poursuite de telles pratiques favorise une culture d’impunité et érode la confiance du public dans le système judiciaire.

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