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Committee for Justice (CFJ) participe à un événement parallèle de haut niveau sur les disparitions forcées et la défense de la terre et de l’environnement lors de la 85ᵉ session de la CADHP

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Programme Contentieux et mécanismes régionaux – Banjul
22 octobre 2025
Le Committee for Justice (CFJ) a pris part, le 22 octobre 2025, à un événement parallèle de haut niveau organisé dans la salle de presse n°3 du Centre international de conférences de Banjul, en marge de la 85ᵉ session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), autour du thème :
« Les disparitions forcées dans le contexte de la défense de la terre, des ressources naturelles et de l’environnement ».
Cet événement a réuni des représentant·e·s de la Commission africaine, de mécanismes des Nations Unies et d’organisations de la société civile africaine travaillant à la protection des défenseur·e·s des droits humains – en particulier celles et ceux qui défendent la terre, l’environnement et les droits des communautés face aux projets extractifs et aux politiques préjudiciables en matière de ressources naturelles.
La discussion a été modérée par Aua Baldé, membre du Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI), et a réuni les intervenant·e·s suivant·e·s :
  • Commissaire Idrissa Sow – Président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et président du Groupe de travail sur la peine de mort, les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires et les disparitions forcées en Afrique ;
  • Ana Lorena Delgadillo Pérez – Membre du Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires ;
  • Christopher Pio – Coordinateur de l’Uganda Oil Refinery Residents Association ;
  • Tinomuda Shoko – Responsable du contentieux, Zimbabwe Lawyers for Human Rights (ZLHR) ;
  • Ahmed Mefreh – Directeur exécutif du Committee for Justice (CFJ) ;
  • Álvaro Gómez del Valle – Responsable principal du plaidoyer, Front Line Defenders.
Les intervenant·e·s ont analysé comment la disparition forcée est utilisée comme un outil pour réduire au silence les défenseur·e·s de la terre et de l’environnement et les communautés qui s’opposent à des projets d’investissement, d’extraction ou d’aménagement foncier abusifs. Ils et elles ont mis en lumière des situations emblématiques en Afrique de l’Est, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les défenseur·e·s et les communautés en Afrique du Nord et au Sahel, et les obstacles rencontrés par les familles des victimes dans leur quête de vérité, de justice et de réparation.
Dans son intervention, le représentant du CFJ a décrit les schémas de ciblage des défenseur·e·s des droits économiques, sociaux et environnementaux dans la région, notamment à travers les disparitions forcées, la détention arbitraire et le harcèlement judiciaire utilisés pour étouffer les mobilisations communautaires. Il a insisté sur le lien intrinsèque entre la protection des défenseur·e·s, la sauvegarde des ressources naturelles et de l’environnement, et le respect des droits des générations futures.
L’événement parallèle a été co-organisé par :
  • Committee for Justice (CFJ) ;
  • International Service for Human Rights (ISHR) ;
  • DefendDefenders ;
  • Front Line Defenders ;
  • Zimbabwe Lawyers for Human Rights (ZLHR) ;
avec le soutien des Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.
Les participant·e·s ont également discuté des moyens d’améliorer la notification des cas de disparitions forcées liées à la terre et à l’environnement auprès du GTDFI et des mécanismes de la CADHP, de la nécessité de renforcer les méthodologies de documentation en donnant la priorité à la sécurité des victimes et des témoins, ainsi que de l’importance de mesures de protection robustes pour les défenseur·e·s directement menacé·e·s en raison de leur travail.
Le Committee for Justice souligne que cet événement s’inscrit dans des efforts plus larges visant à renforcer la complémentarité entre les mécanismes de l’Union africaine et ceux des Nations Unies, conformément à la Feuille de route d’Addis-Abeba, afin de promouvoir la reddition de comptes et de garantir vérité et justice pour les victimes de disparitions forcées et leurs familles – en particulier dans les affaires liées à la défense de la terre, des ressources naturelles, de l’environnement et des droits des communautés à travers l’Afrique.

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