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Le Comité pour la justice participe à un panel de haut niveau sur « la disparition forcée et les réparations » en amont de la 85ᵉ session de la CADHP

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20 octobre 2025
Le Committee for Justice (CFJ) a pris part, le 20 octobre 2025, à une table ronde spéciale organisée dans le cadre du Forum des ONG précédant la 85ᵉ session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), autour du thème :
« Enforced Disappearance and Reparations » (Disparition forcée et réparations).
L’événement s’est tenu dans la salle de presse du Centre international de conférences de Banjul.
Ce panel visait à mettre en lumière l’urgence de la justice, de la reddition de comptes et des réparations pour les victimes de disparition forcée et leurs familles en Afrique et au-delà, ainsi qu’à débattre des normes internationales et régionales pertinentes, des lacunes des cadres juridiques et des pratiques actuelles, et des opportunités offertes aux mécanismes de l’Union africaine, aux Nations Unies et à la société civile pour faire progresser les droits à la vérité et au recours effectif.
La discussion était modérée par Kelvin Kabaya, avocat principal auprès de Zimbabwe Lawyers for Human Rights (ZLHR), et a réuni les intervenant·e·s suivant·e·s :
  • Aua Baldé – Membre du Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI) ;
  • Ana Lorena Delgadillo Pérez – Membre du Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires ;
  • Sarah Peeters – Chargée de programme pour le développement de la profession juridique au sein de l’Union panafricaine des avocats (PALU) ;
  • Sirra Ndow – Directrice du bureau de Gambie au sein de l’African Network against Extrajudicial Killings and Enforced Disappearances (ANEKED) ;
  • Ahmed Mefreh – Directeur exécutif du Committee for Justice (CFJ) ;
  • Idah Muli – Directrice de Arise and Thrive Africa.
Dans son intervention, le directeur exécutif du CFJ a souligné que le droit à réparation ne peut être dissocié des droits à la vérité, à une enquête effective et aux garanties de non-répétition. Il a présenté l’expérience du CFJ dans la documentation des cas de disparition forcée et dans l’utilisation des mécanismes onusiens et africains pour soutenir les victimes et leurs familles, en particulier en Égypte, en Afrique du Nord et dans la région du Sahel.
Les panélistes ont abordé plusieurs questions clés, notamment :
  • les obstacles juridiques et pratiques qui empêchent les États de reconnaître leur responsabilité dans les cas de disparition forcée ;
  • les limites des cadres nationaux de réparation et les moyens de les aligner sur les normes internationales et africaines en matière de droits humains ;
  • la nécessité d’impliquer véritablement les victimes et leurs familles dans la conception et la mise en œuvre des programmes de réparation ;
  • le rôle des juridictions nationales, ainsi que des mécanismes régionaux et onusiens, dans l’octroi de justice et le renforcement des garanties de non-répétition.
L’événement a été co-organisé par :
  • International Service for Human Rights (ISHR) ;
  • Committee for Justice (CFJ) ;
  • DefendDefenders ;
  • Zimbabwe Lawyers for Human Rights (ZLHR) ;
avec le soutien des Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
Le Committee for Justice souligne que cette discussion constitue une étape importante pour rapprocher la société civile, les mécanismes africains et ceux des Nations Unies autour de l’objectif commun de vérité, de justice et de réparations pour les victimes de disparition forcée et leurs familles, et pour adresser un message clair : cette crime ne se prescrit pas et ne doit jamais rester impuni.

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