Le Comité pour la Justice (CFJ) a rapporté que l’activiste civil et défenseur des droits humains tunisien Abd El-Razzaq Karimi, emprisonné en raison de son militantisme civil, a été empêché d’assister aux funérailles de sa défunte mère et de lui faire ses adieux une dernière fois le 28 février.
Cet incident a poussé Karimi à entamer une grève de la faim qui dure depuis plusieurs semaines pour protester contre l’injustice qu’il subit, ce qui a davantage détérioré sa santé physique et mentale.
Le CFJ critique les actions menées contre Karimi et demande sa libération immédiate. Le comité exhorte les autorités tunisiennes à garantir le respect des droits des détenus politiques, y compris leur droit à un traitement humain et approprié, en particulier lors de circonstances douloureuses telles que la perte d’un être cher.
Le CFJ exprime également sa pleine solidarité avec Karimi dans sa grève de la faim et tient les autorités tunisiennes pour responsables de garantir son bien-être et sa sécurité.